La-farandole-de-la-vie

Pacotilles

Samedi 2 avril 2011 à 23:22

Voilà, la réécriture du premier texte.
Pour ne plus jamais oublier ce qui compte avant tout.




Affreuse lâcheté en moi qui me pousse à me réfugier dans un monde qui n'existe pas
Et qui , crée par mon esprit, me convient forcément plus que le vrai
Incapable d'affronter les choses je préfère devenir quelqu'un d'autre
Au moins le temps d'une scène éphémère
Pour finalement mourir quand le rideau se baisse
Et renaitre , recommencer...
Voilà la première farandole de ma vie

Perdue dans une univers trop confus, je survie dans le théâtre.
Seul échappatoire à mes démons, seule motivation à ma vie
Dépendante de mon art je ne pouvais plus avancer sans.
Exister dans la peau d'un autre quand on ne peut le faire dans la sienne.
Exister tout simplement, quelques instants.

Avançant tant bien que mal, la scène était ma maison
Mes pieds nus sur les planches, je me sentais plus vivante que jamais
Ce grincement de bois me portait et me liait à la Terre.
L'odeur de ce bois qui me susurrait, c'est ici.
La chaleur des âmes qui habitent encore ces lieux.
Trouver sans chercher, telle une évidence.
C'est ici qu'est la vie.
C'est ici qu'est ma vie.



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Jeudi 15 avril 2010 à 20:17

Un dernier «  je t'aime » amicale et bien plus. Un dernier « je t'aime » qui veut dire « au revoir ».

Pour combien de temps ? Qui sait....

Un au revoir bien trop rapide, bien trop douloureux pour cet amour si particulier que je lui porte, que je ne casserai de lui porter.

Je revois encore ces marques sur son bras, un appel au secours...

Un secours qu'il était impossible de lui apporter malgré tous les efforts humainement réalisables.

Ces marques rouges encore gonflées par la contact de cette pointe sur sa peau.

Douloureuse, apaisante, addictive, salvatrice et si dévastatrice.

Personne ne l'a vu venir, surtout pas elle.

Ses démons l'ont emporté, ont rendu son cœur lourd, trop lourd pour une âme si légère...

J'aurais aimé prendre ses démons pour l'en libérer, pour apaiser sa douleur, ce fardeau qu'elle est la seule à porter et qui est bien trop lourd pour elle.

Que fera-t-elle là bas

Dans cet « hôpital psychiatrique » ?

Sera-t-elle plus heureuse qu'ici, avec nous, avec ceux qui l'aiment ?

Tout me paraît déjà vide ici, un manque qui ne peut être comblé.

Son odeur est encore incrustée dans les lieux, son âme dans les mûrs.

Je la reverrais je le sais.

Mais la savoir si mal, si seule, si perdue me plonge dans une mélancolie amer.

Sa joie de vivre me manque déjà, toutes ces couleurs qu'elle apportait, cette lumière.

Un soleil éteins à présent. Un soleil dont j'aimerai encore sentir les rayons caresser ma peau.

Elle qui a toujours était présente, la voilà si loin.

Pas par les kilomètres, mais par la vie, par son mal-être et ce lieux dans lequel elle est maintenant.

J'avais besoin d'elle pour tenir dans ce lieu sans vie

Besoin de notre complicité, de nos petits rituels qui rendait plus gaie la vie ici.

On avait encore tant de choses à partager avec elle.

Qu'elle guérisse vite, qu'elle me revienne vite

Je l'attend, impatiente de revivre tous ces moments qui me rendent nostalgiques

et qui continueront pour longtemps à émerveiller ma viehttp://la-farandole-de-la-vie.cowblog.fr/images/DSC00302-copie-2.jpg

 

 

 

 

Dimanche 10 janvier 2010 à 15:53

 

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Elle regardait souvent les étoiles le soir

Elle se sentait si bien en tête à tête avec elles

Elle les écoutait rires avec un sourire bléssé

Elle se laissait bercer par cette douce mélodie

Sous la chaleur de la lune qui de ses rayons

la protégeait dans le plus grand secret.

Elle se perdait souvent dans cette immensité

Elle cherchait laquelle serait la sienne

Où pouvait bien se trouver l'asteroïde B612

Qu'était devenue le rose du Petit Prince

Elle cherchait le bonheur

Elle savait que seule une étoile pourrait lui apporter.

Ce qu'elle ne savait pas,

Etait que son étoile n'était pas dans le ciel...

Elle voulait juste rejoindre le petit prince et danser avec la lune

Plus rien ne la retenait ici.

C'est lors d'une de ces balade nocturnes

Dans un champs de marguerittes où elle aimait s'allonger

Qu'elle sentie sa présence, sa chaleur, son odeur

Elle s'allongea dans l'herbe deja humide de rosée

C'est à ce moment dans ce silence religieux

Qu'elle sentie ce liens se tisser entre elle et elle

Entre le Terre et elle...

Elle sentie a nouveau la fraicheur de la nuit

L'odeur de l'herbe, la chaleur de la lune

La lune elle, était plus belle , plus colorée que jamais

Mais qui aurait pu le voir à part elle?

Et toujours dans ce silence, elle lui pris la mains

Et decida de ne plus jamais la lacher,

elle avais trouvé une utilité, son but

C'est pour cette nuit, pour cette lune, pour cette chaleur

Qu'elle vivrait, pour son étoile qu'elle avait a prèsent trouvée

Pour l'aimer, pour la faire briller à tout jamais

Pour veiller a ce que jamais elle ne s'eteigne.

 

Lundi 28 décembre 2009 à 19:20

C'etait juste une femme bléssée par la vie
Une femme bléssée de savoir qu'elle n'aura pas ce qu'elle voulait...
De savoir qu'elle ne l'aura jamais...
Cette chose qu'elle désirait par dessus tout
Que tant de personnes ont sans meme le vouloir
Elle, elle ne l'aurait pas
Elle se trouvée là, dans la rue
Entourée de gens mais pourtant si seule
Elle était privée de son droit de femme
Elle regardait les gens passer...
Surtout les femmes
Les autres qu'elle, elle les regardait, pas par attirance non
Par envie seulement...
Puis avc jalousie, elle se sentait oppréssé
Comme si la cause de son malheur se devinait dans ses yeux
Mais la seule chose qui se devinait
Etait l'entendu de la blessure de cette âme à présent vide
Un sentiment de honte, de tristesse, de degout d'elle même
Tout fut soudains remis en cause
Tout ce pourquoi elle se battait depuis tant de temps ne serait qu'illusion
Qu'un rêve enfuit au fond d'elle qu'il ne faudrait pas laisser remonter
Pour ne pas se briser un peu plus.
On lui avait offert un droit, on lui avait meme promis
Et il a suffit des mots d'un seul homme pour tout envoler
Envoler son coeur, envoler son statut de femme
Une blessure qui prend dans la poitrine au point de faire litteralement mal
Une douleur si intense qu'on voudrait mourir pour ne plus la ressentir
Elle ne savait plus ce qu'elle voulait
Elle ne voulait plus rien, car maintenant
Où qu'elle aille, quoi qu'elle fasse , rien ne pourrait changer ça
Seul le temps pourrait peut-etre apaiser sa blessure
Mais jamais la guérir.
Elle était prisonniére de ce mal et seule
Soudain ce fut un sentiment d'inutilité qui la submerga
elle était inutile, elle ne pourrait jamais combler ce manque
C'était juste une femme bléssé par la vie
Qui vit tous ces rêves s'envoler un soir de Novembre
C'était juste une femme bléssée de ne pas pouvoir un jour
Donner la Vie...
 

Dimanche 13 décembre 2009 à 1:14

Une femme dans la rue croise un inconnue, se poste devant lui et lui parle énervée:

Elle : On voudrait tous être parfait .On a tous un bon motif pour ça,
Y'a toujours pire que nous et y'a toujours mieux que nous
On est juste dans la norme, un norme qui nous déprime
on voudrait être quelqu'un d'autre
Parce que "soit-même" c'est jamais assez bien de toute façon
C'est facile de critiquer mais au fond on est tous comme ça qu'on le veuille ou non
Certains appellent ça "L'ordre des choses"...
Ordre des choses mon cul !
On s'aime pas parce que même si on met tout notre coeur on reste impuissant devant certaines choses
On veut toujours bien faire, on veut le bonheur

Lui : Le quoi ?

Elle : Le bonheur connard! Je suis la seule à savoir ce que c'est ? 
Mais comment vous vivez sans ?
Vous vous en foutez ? Y 'a quelqu'un dans ce corps ?
C'est pas dur à comprendre !!
Je l'aime !!!
Et si je veux être plus belle, si je veux être quelqu'un de mieux,
C'est pour ne jamais voir ma moitié partir
Je veux pas être Cameron Diaz, aucun interet
Je veux juste être quelqu'un de bien !
Je veux juste prendre soins d'elle
Je veux la combler, la rendre heureuse
Je veux qu'elle sourit ! Je veux qu'elle sache que je l'aime
Je veux qu'elle n'ai plus peur du noir
Je veux qu'elle n'ai plus froid
Je donnerai tout pour ça !
Je l'ai trouvé le bonheur moi , vous comprenez ?
Je l'ai trouvé !
Je le vomis tant j'en ai du bonheur!
Et quand on à trouvé le bonheur on a peur qu'il parte
Ca aussi c'est débil mais humain,
C'est a cause des parents ça aussi " Toutes les bonnes choses ont une fin"
Vous parlez d'une education , c'est gentil de souhaiter un avenir heureux à ses gosses !
Moi des gosses j'en veux pleins ,
j'en veux parce que le bonheur je sais qu'il est pas ephémére
J'en veux parce que je veux donner vie à l'amour que je vis avec ma moitié
J'en veux parce que ma moitiée c'est elle
C'est elle le bonheur !


Lui : Pourquoi vous me dites ça à moi ?

Elle : Parce que j'avais besoin de le dire et que vous êtes le seul clanpin qui passe dans cette rue!!!



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